«Je pense que je verrais dans les prochains jours comment rencontrer certaines autorités judiciaires pour les mettre au-devant de leur responsabilité»
En prenant l’exemple sur le cas du jeune Mamadou Oury Barry, décédé alors qu’il était en détention, monsieur Bah Oury a exprimé son regret face à la montée des cas de morts à la maison centrale de Coronthie.
«Des mesures devraient être prises pour apporter plus de sécurité au point de vue sanitaire et à tout point de vue pour que la vie des détenus soit protégée. Le cas de monsieur Mamadou Oury Barry est révélateur des dysfonctionnements que nous déplorons. Quelqu’un qui est arrêté depuis le mois d’août 2020, qui n’a jamais fait l’objet d’une instruction judiciaire en bonne et due forme, qui croupit en prison… Ceci est déjà une violation grave des dispositions relatives aux respects des droits des prévenus et des droits de l’homme de manière générale», a écrit le président de l’UDRG sur sa page Facebook.
Le nombre grimpant des cas de morts à la maison centrale de Conakry contribue à ternir l’image du pays, déplore l’opposant.
Cependant, revenant sur le cas du jeune Mamadou Oury, Bah Oury affirme être surpris d’apprendre que les autorités de la maison centrale “aient refusé à madame Kadiatou Tounkara de voir son enfant unique qui est tombé malade en prison jusqu’à ce que mort s’en suive et qu’on lui rende un cadavre”.
« Le refus à sa mère de le voir est un manque d’humanité(…)», a-t-il écrit.