Le président de la Coalition nationale des acteurs pour la paix et le développement (Conadep) désapprouve la décision de l’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg) qui annonce vouloir reprendre les manifestations de rue.
Répondant à une requête de la jeunesse de son parti le week-end dernier, Cellou Dalein Diallo a fait savoir que les manifestations politiques reprendront juste après les examens nationaux.
Faisant la lecture de la situation ce mercredi 14 juillet, Ibrahima Aminata Diallo a d’abord reconnu à l’Ufdg son plein droit tel que prévu par la Constitution de manifester. Mais au même moment, il soutient que le moment n’est pas opportun.
«L’heure n’est pas à organiser des manifestations. L’heure est d’aller autour de la table et peut-être insister à ce qu’il y ait un gouvernement d’union nationale si le président Alpha Condé accepte de sortir dans le cadre de ces nominations de récompenses», a-t-il réagi.
L’inquiétude de l’ancien président de la plateforme des jeunes de l’axe pour la démocratie et le développement (Pjdd), c’est les conséquences que ces manifestations ont toujours eues dans le pays.
«Pratiquement toutes les manifestations en Guinée, rares sont celles qui n’ont pas enregistré des cas de morts», regrette t-il.
Puisque tel est le cas, Ibrahima Aminata Diallo invite le président de l’Ufdg et les jeunes de son parti à donner une seconde chance à la négociation.
«Et peut-être en allant à ce dialogue, définir un certain nombre des préalables », a-t-il proposé.
C’est pour quand ce fameux dialogue tant attendu depuis mars 2020 ?.
En attendant il faut rester bras croisés jusqu’à quand ?. A toi la réponse de ce blocus total post électoral.