Lors d’un entretien avec l’ambassadeur des États-Unis en Guinée, le ministre de la justice, Garde des Sceaux et des droits de l’homme a assuré que les choses vont très vite. Mais il pourrait aussi envisager des mesures d’urgence pour les travaux de construction du tribunal ad hoc qui va abriter le procès.
Le président de la transition a instruit la tenue sans délai de ce procès, vieux de près de 13 ans avant le 28 septembre 2022. Alphonse Charles Wright, ministre de la justice, Garde des Sceaux et des droits de l’homme rassure que « les choses vont très vite». Il explique que les textes et les arrêtés qui déterminent les organes de pilotage et d’organisation du procès ont été tous actualisés.
Il annonce que dès demain (mardi, Ndlr), il effectuera une visite sur les lieux de construction du tribunal destiné à abriter le procès. L’objectif est d’évaluer la possibilité « d’une mesure d’urgence. Quels sont les éléments qui restent à faire, parce que la position du gouvernement et de monsieur le président de la transition, c’est que notre pays s’inscrive désormais dans le respect des droits de l’homme sur toutes ses formes».