L’Organisation Guinéenne de Défense des Droits Humains (OGDH) se dit meurtrie par rapport aux événements douloureux qui se sont produits ces derniers jours à Macenta, au sud de la Guinée.
Interrogé ce mercredi 30 décembre 2020, le président par intérim de l’OGDH affirme que ces tueries ne devraient pas arrivées en République de Guinée après plus de soixante ans d’indépendance.
«Ces populations qui s’affrontent actuellement, ont toujours vécus ensemble. Pourquoi s’entre tuer maintenant ? » s’interroge t’il.
Poursuivant son intervention, Elhadj Malal Diallo estime que ces affrontements ne sont outre que les effets négatifs de la politique.
«C’est certainement l’influence négative de la politique. Or on ne devrait pas tomber dans ce travers parce que la politique nous a trouvé ensemble et elle nous laissera ensemble.» s’indigne t’il
Ce défenseur des droits de l’homme appelle la population de Macenta à la retenue afin que la paix règne dans cette localité.
«C’est l’État qui a pour rôle de défendre les droits de l’homme. Donc c’est la première institution de défense des droits de l’homme dans un pays de droit. Nous organisations de défense des droits de l’homme, nous en appelons à la justice pour qu’elle fasse sont travail dans les règles de l’art. Qu’elle ne se mette pas du côté de certains pour brimer d’autres. Que tout ceux qui ont organisé ceux-ci soit entendus par la justice.», conclut-il.
Les violences inter-ethniques qui ont éclaté entre Tomas et Manians la semaine dernière à Macenta, ont fait une dizaine de morts et de nombreux blessés.
