L’Agence guinéenne des spectacles (AGS) en collaboration avec l’Office de régulation des agences de sécurité et de la protection civile (ORASPC) a animé une conférence de presse avec les entrepreneurs de spectacles et les acteurs de la sécurité, ce mercredi 26 mars 2025.
La réglementation relative à l’organisation, la gestion et la sécurisation des spectacles était au centre de la rencontre. “La première préoccupation du Général Mamadi Doumbouya, c’est la sécurité de son peuple. Ce qui nous a poussé à organiser cette rencontre, avec notre ministre du tutelle, qui est Moussa Moïse Sylla, qui nous a accompagnés dans cette belle initiative. Donc sachez que dorénavant, nous allons prendre toutes les dispositions requises en ce qui concerne la sécurité du public dans les spectacles. Nous prendrons toutes nos responsabilités pour la sécurisation du public guinéen”, promet madame Mariame Touré, directrice générale de l’agence guinéenne de spectacle.
Pour sa part, madame Barry Nènè Diawara , conseillère chargée des questions de culture et d’artisanat au ministère de la Culture, du tourisme et de l’artisanat a mis l’accent sur le contenu du cadre d’échange entre les parties prenantes. “Nous avons créé un cadre d’échange avec les acteurs, les promoteurs culturels et les artistes pour leur parler de la sécurisation des événements et également de la formalisation. Il est extrêmement important que ces acteurs comprennent que la sécurité, la sécurisation des lieux d’événements est extrêmement importante pour le public. En collaboration avec la protection civile, il y aura une formation des personnes pour sécuriser les lieux de spectacle, pour éviter qu’il y ait des accidents dommageables”, explique-t-elle.
Poursuivant, elle a aussi abordé la question des projets de loi qui sont actuellement CNT pour leur validation. “A ce niveau, le ministre a présenté les avant-projets de loi aujourd’hui, et ces projets de loi sont au niveau du CNT actuel pour être validés. Donc on attend la promulgation de ces lois pour que vraiment ces lois puissent être mises en œuvre et que les textes d’application soient ensuite élaborés”, a-t-elle affirmé.
