La constitution de Me Emmanuel Bamba, avocat de Marcel Guilavogui et d’autres avocats même de la partie civile a été remise en cause ce lundi 31 octobre, au tribunal délocalisé de Dixinn.
Me Emmanuel Bamba avait été constitué par son ONG la FIDH, comme avocat de la partie civile, selon une lettre de constitution en date du 1er juillet 2013. En conséquence et conformément à la loi 014, il ne peut donc pas plaider en faveur d’un accusé dans le même dossier.
Selon Me Dinah Sampil, cette affaire relève de la compétence du conseil de l’ordre des avocats et non du tribunal. Le président a alors sommé à Me Bamba de s’abstenir de plaider devant le tribunal jusqu’à ce que le barreau se prononce sur la question et en tire la conclusion.
Par ailleurs, certains avocats ont été également interdits de plaider devant le tribunal criminel de Dixinn ce lundi et ce, jusqu’à nouvel ordre. Cette interdiction vient du conseil de l’ordre qui estime que ces avocats n’ont pas payé leurs cotisations.
Pour rappel, c’est une cotisation annuelle que tout avocat a le devoir de payer, condition sine qua non, pour plaider devant toutes les juridictions du pays. Il faut juste souligner que cette autre interdiction ne se limite pas uniquement au dossier du 28 septembre 2009.