La remise des chèques, d’une valeur de 15 millions Gnf, au compte de la deuxième tranche du prix SADEN à plusieurs lauréats a eu lieu ce vendredi 29 octobre 2021, à l’hôtel Kaloum, par le comité d’organisation. C’était au cours d’une rencontre d’échanges, virtuelle avec les entrepreneurs nationaux et d’ailleurs.
Ce geste est l’un des engagements pris chaque année, pendant l’organisation de ce grand rendez-vous des entrepreneurs guinéens. « Le Saden s’engage à former et à accompagner certaines entreprises avec, bien entendu le soutien de nos partenaires institutionnels et des partenaires entreprises également », a indiqué la vice-présidente du Salon des entrepreneurs.
« C’est important pour nous de respecter nos engagements envers ces entreprises. Donc, il est important pour nous de remettre cette deuxième tranche, parce que, lorsque nous allons vers les entreprises, nous leur demandons de nous aider à aider les start-up et les entreprises. Le comité d’organisation du Saden est heureux et fier de contribuer aussi, petit soit-il, à cet écosystème entrepreneurial guinéen », a exprimé Salématou Sako.
Il se trouve que certains lauréats n’ont pas reçu leur premier prix. Simplement parce qu’il « y a des procédures à respecter. Lorsqu’on utilise l’argent public, il faut qu’on puisse rendre public, qu’on puisse faire des rapports (…), a répondu la vice-présidente du Saden.
Une enveloppe de 15 millions de plus, apporte d’énormes bénéfices à Aliou Doukouré, qui lui permettra d’équiper son entreprise Guinée Arts Afrique.
« Je suis très content parce que le Saden a respecté son engagement. Nous avons reçu la première tranche, on a travaillé et nous avons présenté les rapports de financement du montant que nous avons reçu. L’argent de la première tranche nous a permis d’aménager notre boutique et d’acheter quelques machines. Et aujourd’hui, nous recevons cette deuxième tranche qui va nous permettre d’agrandir notre entreprise et d’acheter des machines de haute gamme. Je félicite les organisateurs du Salon des entrepreneurs, parce qu’ils sont en train de mettre la lumière sur les jeunes entrepreneurs », a laissé entendre ce lauréat.
C’est un sentiment de satisfaction, pour Ibrahima Camara, de la coopérative des jeunes pour le développement agricole (COJDAGUI), aussi lauréat.
« Actuellement nous sommes en période de production. Nous sommes en besoin surtout en matière de fonds de roulement parce qu’avec l’avènement du covid-19, notre entreprise a été frappée. La plupart de nos clients quittent Conakry, alors que les déplacements ont été limités. Ce fonds nous permettra non seulement de payer les travailleurs, mais aussi de faire des transactions quotidiennes, notamment l’achat des intrants agricoles.