Ces primes d’incitation sont en cours d’être payées certes, mais le Secrétaire général du Syndicat libre des enseignants de Guinée (Slecg) signale déjà quelques irrégularités liées au processus.
« Les primes d’incitation ce n’est pas de l’argent qui sort de la caisse de l’Etat. C’est le résultat du recensement que nous avons effectué sur l’étendue du territoire national par des enseignants. Nous avons eu à démystifier les fictifs. Ce sont les frais de ces fictifs qui aujourd’hui, sont payés sous forme de primes d’incitation aux enseignants, et quels enseignants?», s’énerve Aboubacar Soumah.
Cependant, il estime avoir adressé une correspondance au gouvernement et l’inspection générale du travail pour que ces primes soient reversées sur les salaires indiciaires et portées sur les bulletins. Chemin faisant, tous les enseignants en profitenteront sans exception, dit-il.
«Les enseignants étaient en grève. Ils ont incité les enseignants à reprendre les cours. Donc nous, nous avons estimé que ces primes-là étant le résultat du recensement, nous avons demandé que ces primes soient payés sur les salaires indiciaires et sur les bulletins et non manuellement. Mais les membres du gouvernement qui sont de la commission et les responsables syndicaux qui vont payer sont en train de profiter. Ils ont des primes, ils gagnent à chaque paie 7, 10 et 13 millions», dénonce Aboubacar Soumah.