Elhadj Mamadou Sylla a été déclaré officiellement Chef de file de l’opposition guinéenne par le président de l’Assemblée nationale au cours d’une session ordinaire à l’hémicycle. Mais il se trouve que ce titre accordé au président de l’UDG “souffre de légitimité”, d’après ses homologues.
Le titre du Chef de file est fondamental et ne doit pas souffrir de légitimité comme le cas de Mamadou Sylla à la nouvelle législature, soutient Ibrahim Sory Diallo, secrétaire général de la convergence des acteurs pour la relève politique.
Dans une explication une détaillée, le député explique :
«Parlant du chef de file de l’opposition, c’est une question fondamentale. C’est–à dire que les droits qui appartenaient à Cellou Dalein Diallo ne sont plus, car il n’est plus à l’Assemblée nationale. Ils reviennent à celui qui a la majorité des députés. Mais on ne peut pas empêcher ou bloquer le budget de celui qui a 37 députés et l’accorder à celui qui n’en n’a que 4, si telle est le cas, il sera important de rétrocéder tous ce qui devrait revenir comme avantage au Chef de file de l’opposition depuis la 8e législature, jusque maintenant.»
Ibrahim Sory Diallo affirme ne rien avoir contre le président de l’UDG, mais il estime que l’application de la Loi devrait être primordiale en suivant l’exemple de Cellou Dalein Diallo.
«Je ne suis pas contre son titre de Chef de file, mais je demande que cette loi en sont article 4 qui est validée dans les chartes des partis politiques, qui dispose qu’après chaque élection présidentielle, les partis politiques désirant appartenir à l’opposition se soumettent à une déclaration publique et faire enregistrer au niveau du ministère de tutelle. Cellou Dalein Diallo nous avaient tous soumis à cet exercice dès sa prise de fonction à ce poste. C’est une chose qu’aucun partis n’as encore fait depuis la réélection d’Alpha Condé.»