L’ancien premier ministre Kassory Fofana était devant la première chambre de l’instruction de la CRIEF ce mercredi 29 juin 2022. Dans le cadre d’une audience sur le fond du dossier et par la même occasion ses avocats ont déposé une demande de mise en liberté.
Selon Me Dinah Sampil le parquet devait présenter à M. Kassory Fofana les preuves des charges retenues contre lui, mais malheureusement cela n’a pas été le cas. «Nous sommes ressortis comme nous étions rentrés sans que rien ne soit montré dans le sens de la culpabilité de notre client».
La défense de Kassory veut adressé une nouvelle demande de mise en liberté à la chambre spéciale ce mercredi. Me Sampil indique qu’il n’y a aucune preuve de culpabilité de son client. Il est donc naturel que la chambre accède à leur demande. «À partir du moment où aucune preuve ne nous a été montrée, le droit veut que nous ne soyons plus retenus, sauf pour autre considération, comme ce qui a prévalu depuis le début de ce procès jusque maintenant. Si ce n’était que le droit, on en serait pas encore là», renchérit-il
«Par rapport au délai de procédure, bien sur il y a problème. Quand la demande est déposé, la chambre de contrôle a 48 heures pour communiquer au procureur et le procureur très spécial a 5 jours pour répondre. Minimum, ils ont trois jours pour réagir. À compter de la date de dépôt, ils ont minimum 9 à 10 jours pour se prononcer favorable ou défavorable. La demande est disponible, on attend pour la signature», ajoute me Sidiki Bérété.
L’ancien premier ministre reste en attendant à la maison centrale de Coronthie.