C’est une information qui vient de nous parvenir. Après la cérémonie inaugurale du Tribunal Ad hoc qui va abriter le procès des massacres du 28 septembre 2009, le procureur de la Cour pénal international ira au palais Mohamed V, pour signer un protocole d’accord avec le président de la transition.
Ce protocole d’accord annoncera le retrait de la Cour pénale internationale de l’organisation du procès des évènement douloureux du 28 septembre. La CPI estime que l’État guinéen a dorénavant les moyens nécessaires lui permettant de tenir ce procès après 13 ans, d’après une information reçue par un reporter de la radio Espace.
Par ailleurs, dans son passage chez nos confrères d’Espace Tv, la présidente de l’association des victimes, parents et amis (AVIPA), a de nouveau exprimé son souhait pour la réussite du procès:
«Maintenant que la Guinée a promis et a démontré qu’elle peut tenir ce procès, alors nous souhaitons qu’elle aille jusqu’au bout, afin que nous ayons un procès juste et transparent, que nous ayons toutes les garanties pour que de telles choses ne se reproduisent plus.»
Avec un ton ferme, dame Asmaou Diallo a fait savoir que les victimes ne sont pas prêtes à accepter une justice «bâclée. Ça, nous ne l’accepterons jamais. Cela fait 13 ans maintenant qu’on s’impatiente, certaines victimes sont même décédées et d’autres continuent à vivre avec les séquelles des violences.»