Plusieurs zones de la capitale guinéennes sont paralysées par la manifestation projetée par le FNDC, ce jeudi 28 juillet 2022. Sur cette actualité, le porte-parole du gouvernement a lancé une invite aux acteurs de la société civile, porteurs de ce mouvement.
«La situation actuelle du pays n’a rien à avoir avec ce qui prévalait avant le 5 septembre 2021. Quelques soit le problème, il faut se ressaisir et se tourner vers les questions essentielles. Est-ce qu’aujourd’hui il y a l’absence d’un cadre de dialogue? Est-ce que les acteurs ne sont pas invités à venir autour de la table ? Quelle sont les conditions qui sont proposées?», a laissé entendre Ousmane Gaoual Diallo.
Le ministre estime qu’il y a un dialogue «à peine entamé, on dit non, je ne viens plus au dialogue parce que mes exigences ne sont pas acceptées à 100%. Il faut absolument que chacun adopte de la souplesse et mette surtout beaucoup de volonté pour rechercher des solutions pour ce pays. Parce qu’après tout il y a une volonté claire exprimée des autorités en place pour tendre la main, pour dire que le cadre de dialogue est là, venez qu’on en discute. On n’a pas toujours les mêmes opinions sur tous les sujets mais la volonté doit être la même, d’aller et de trouver des solutions par le dialogue. Et c’est ce que fait le gouvernement depuis sa mise en place», a-t-il expliqué dans l’émission Espace expression.
Plus loin, Ousmane Gaoual Diallo invite ses anciens collaborateurs à privilégier le dialogue : «Je pense qu’il faut que les uns et les autres se ressaisissent, et de toujours privilégier le dialogue tant qu’il y a un couloir de dialogue ouvert, il faut l’emprunter.»
Pour qu’il y ait un dialogue il faut qu’il y ait la volonté de tous les acteurs, a ajouté le porte-parole du gouvernement.
«Ce cadre de dialogue n’a pas été dissout il est là, même s’il y a des divergences d’approche et de continu, mais ces divergences peuvent aussi trouver des solutions tant que le cadre de dialogue est maintenu. Il ne faut pas que les gens se lèvent le matin et dire voilà, mes conditions, si elles ne sont pas respectées à cent pour cent, je ne pars pas. Ce n’est pas comme ça que ça marche. Quand on vient à un dialogue chacun doit être prédisposé à trouver un consensus, à aller de l’avant. Et ce cadre reste encore ouvert et disponible pour tout le monde», a affirmé monsieur Ousmane Gaoual Diallo.