Le pays est encore en guerre avec la pandémie du coronavirus et les citoyens ont tendances à négliger les mesures sanitaires. Le port de bavette déclaré obligatoire par le chef de l’État est aujourd’hui négliger par certains citoyens.
Interrogé ce mardi 27 octobre 2020 , certains citoyens de la capitale estiment que cette maladie n’existe plus en Guinée d’autres par contre sont conscients de l’existence de la pandémie du coronavirus dans le pays.
Amadou Bailo Bah conducteur de taxi moto affirme mettre son masque pas pour prévenir la maladie mais contre la poussière. « Pour moi le coronavirus n’existe plus donc je met le masque pour la poussière, parce que je conduit la moto et depuis que j’ai commencé à mettre la bavette je n’ai plus de rhume donc c’est la seule importance »
D’autres trouvent que tant que les autorités sanitaires du pays ne déclarent pas la fin de la maladie du coronavirus, ils ne peuvent pas dire le contraire . Ils invitent les citoyens aux respects des mesures barrières et aux autorités de prendre des dispositions face à la situation.
Aissatou Sylla « je ne peux pas vous dire que la maladie est partie parce que les autorités sanitaires n’ont pas fait une déclaration pour annoncer la fin de la pandémie. J’invite les autorités à prendre leurs responsabilités en main pour faire appliquer le port de bavette afin de protéger tous les guinéens du covid 19 et aux citoyens d’être conscient de l’existence de cette mauvaise maladies et d’appliquer les gestes barrières » implore t’elle
Idrissa Diallo cet autre citoyen déplore l’attitude de ces compatriotes, pour lui avec cet abandon des gestes barrières la maladie risque de faire assez de victimes. «Actuellement personne ne respecte les mesures sanitaires, il n’y a plus de lavage de main ,on ne porte plus de masque alors que la maladie existe toujours dans notre pays donc cela peut faire des ravages , donc soyons prudent »
La pandémie du coronavirus qui sévit dans le pays depuis le mois de mars dernier a fait 11. 635 cas de contaminations , 10.474 guérit , 71 décès selon les statistiques données par l’agence nationale de sécurité sanitaire.