Le président libérien Joseph Boakai a exprimé son inquiétude, ce mercredi 25 septembre 2024, lors de son discours en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, concernant la situation sécuritaire et l’instabilité économique et politique en Afrique de l’Ouest. Il a appelé les dirigeants de la CEDEAO à privilégier le dialogue pour faire face à ces défis.
Selon le président Boakai, après 50 ans d’existence, la CEDEAO doit préserver son unité face aux menaces croissantes telles que le terrorisme et les turbulences économiques et politiques dans la région.
“Nous nous opposons à toute forme de désintégration de cette organisation”, a-t-il affirmé, en référence au retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger qui ont créé l’Alliance des États du Sahel (AES).
“Nous n’accepterons pas que notre région devienne un terrain de conflits par procuration”, a-t-il ajouté, exhortant l’Union africaine et les Nations Unies à intervenir pour préserver l’intégrité de la CEDEAO.