Le président du Conseil National des Organisations de la société civile (CNOSCG) dit n’est pas être surpris par la menace de reprise des activités brandit par le Front national pour la défense de la constitution (FNDC)
Le FNDC décide désormais de réorienter son combat vers des revendications sociales et de se dissocier des entités politiques.
«Sur le plan du paysage politique guinéen cela ne me surprend guère parce qu’on a vu ici des socialistes coopéré avec des libéraux sans aucune base d’idéologie politique. Il y a eu des amis du président de la République hier rejoindre Cellou Dalein Diallo, toutes ces pratiques là je ne suis pas surpris, je ne suis pas étonné», a réagi le patron du CNOSCG, qui précise par la même occasion, qu’un parti politique ou une coalition politique peut bien mener un combat social.
Mais, pour mener ce combat social et démeurer une organisation de la société civile digne de nom, il y a naturellement des principes et des valeurs dont il ne faut pas occulter dans la démarche, explique le président du CNOSCG.
Le premier principe et le plus fondamental d’ailleurs, c’est le principe d’impartialité, de neutralité et d’indépendance politique dit-il.
«Vous devez préciser que vous êtes une organisation de la société civile à but non lucratif», ajoute l’activiste de la société civile.
A la question de savoir s’il est envisageable que le CNOSCG rejoint le FNDC dans la nouvelle orientation de sa lutte, Dansa Kourouma se montre très catégorique.
Selon lui, c’est plutôt l’inverse qui serait envisageable dans le contexte actuel de l’environnement du pays.
« S’il y a quelqu’un qui doit s’associer, c’est le FNDC qui doit s’associer au CNOSCG. Parce qu’en réalité en terme de valeur et de signification institutionnelle, c’est le CNOSCG qui est une structure pérenne, qui est fidèle à ses valeurs et principes. Donc il n’y a pas question que le CNOSCG puisse adhérer au FNDC. C’est l’inverse qui est envisageable. Et l’inverse ne peut être envisageable que si l’organisation justifie un statut qui peut faire qu’il soit même de s’associer au CNOSCG», conclut-il