Qualifié de “petit bandit” ayant tenté un coup d’Etat en 2018, le président de la Plateforme citoyenne pour l’unité et le développement (PCUD), Abdourahmane Sano n’a pas voulu réagir aux accusations du chef de l’État.
Face aux militants du Rpg arc-en-ciel au siège du parti ce dimanche 24 mars 2019, Alpha Condé a accusé l’ancien ministre de l’Agriculture sous le Cndd d’avoir voulu profiter de la grève des enseignants l’année dernière pour renverser son régime.
“Je suis très calme, c’est pourquoi je laisse les gens s’agiter, mais ils ne trompent personne. La grève des enseignants l’année dernière, il y avait quelque chose derrière. C’était des gens qui pensaient qu’ils peuvent renverser le gouvernement en s’appuyant sur certains militaires. En tête, Sano de la PCUD, un petit bandit comme ça là qui exploite ses travailleurs, qui ne les paient pas. Et qui après n’a pas honte de m’écrire président pardon aide-moi (…). Voilà quelqu’un qui se présente comme combattant et qui dès qu’il y a un petit problème court pour demander pardon. Ils ont pensé qu’ils peuvent compter sur certains militaires pour faire un coup d’Etat. Le chef d’Etat-major de l’armée de terre, de l’armée de l’air, de la marine, car l’armée est une armée républicaine qui est derrière le pouvoir“.
Face à des telles accusations, nous avons cherché la réaction du principal mis en cause. “Qu’est ce que vous voulez que je dise ? Je ne vais pas réagir à cela”, nous a brièvement répondu Abdourahmane Sano au téléphone”.