Le ministre conseiller à la Présidence de la République reproche aux médias qui, selon lui, ont modifié ses propos en parlant d’une éventuelle démission. Au cours de l’assemblée générale de son parti, l’Union pour le Progrès et le Renouveau (UPR), samedi 20 avril, Bah Ousmane a aussi lancé des défis à ses “détracteurs” qui visent à faire écrouler sa formation politique.
«Vous voyez tous ces journalistes-là qui tendent leurs micros, ils attendent quelque chose de moi mais cette fois-ci vous allez rentrer bredouille. Ce que je vous demande seulement c’est de traduire ce que je dis ». C’est par ce propos que le président de l’UPR a commencé quand il a pris la parole devant ses militants en liesse.
Bah Ousmane a expliqué aux militants de son parti que certains journalistes ont modifié ses propos, usant des arguments de ne pas comprendre le pular, langue qu’il a utilisée pour aborder une éventuelle “démission” près du Chef de l’Etat, Alpha Condé, pendant la précédente assemblée générale du parti.
« On a dit partout que je vais démissionner, faire ceci ou cela. Je ne sais pas si on m’a entendu dire ça ici. J’ai dit que nous allons défendre un conseil communal que nous avons acquis, la mairie de Ley Miro (une sous-préfecture de Pita, ndlr) . Le maire de Ley Miro est décédé, il faut le remplacer. Nous avons dit que nous menons le combat pour qu’il soit remplacé par quelqu’un de l’UPR. J’ai dit que nous avons mené des démarches qui n’ont pas abouti. Si on n’avait pas un maire à Ley Miro et d’autres comme ça, je n’aurais pas un parti qui s’appelle l’UPR et qui s’impose encore », Martèle Bah Ousmane.
A ses ‘’détracteurs’’, il a simplement lancé ceci: « Personne ne peut empêcher de nous allier à une entité politique avec laquelle nous partageons des points de vue. Et personne ne peut nous reprocher aussi de mettre fin à une alliance dont nos avis divergent. J’affirme en toute liberté et sans condition aucune, que nous sommes partis avec notre allié. Si l’alliance nous rapporte des fonctions au sein du gouvernement nous serons fiers de servir (…)», soutient Bah Ousmane, Conseiller à la présidence de la République de Guinée.