Les opérations de déguerpissement enclenchées par le gouvernement guinéen se poursuivent sur le terrain. Après Conakry, les bulldozers se sont transportés dans certaines villes de l’intérieur notamment à Dubreka et Coyah.
Mais, des voix se lèvent au sein de l’opinion publique pour dénoncer le déficit de communication qui a caractérisé l’opération.
Pour Sory Sow, député à l’Assemblée nationale, les autorités devraient mettre un accent particulier sur l’aspect communication avant de passer à l’action, même si ce membre de la mouvance présidentielle trouve plutôt non négociable le principe de la casse.
«Sur le principe de la casse, il est non négociable. Mais c’est la manière qui peut être discutable […]», a fait remarqué le député lors d’une émission sur Espace TV.
Selon lui, toutes les personnes qui se considèrent comme des victimes de cette initiative gouvernementale, attendaient d’une manière ou d’une autre, d’être déguerpis dans les endroits qu’ils occupaient.
«Toutes ces personnes savaient que là où elles étaient installées ne sont pas des endroits qu’il faut occuper», dit-il.
Par contre, le parlementaire souhaite que le gouvernement envisage des sanctions contre ses représentants au niveau local, qui ont permis à des citoyens de s’installer dans des domaines fonciers de l’État.
Pour finir, Sory Sow recommande aux victimes, d’engager une action judiciaire contre ceux qui les ont installés.