Lors d’une conférence co-animée hier jeudi 19 mai 2022, le porte-parole du gouvernement et le ministre Secrétaire général à la Présidence de la République, le Colonel Amara Camara, ont remis en question le mandat du président de la commission de la CEDEAO. Intervenant ce vendredi 20 mai 2022, le responsable des stratégies du FNDC, a tenu à apporter une précision.
Sékou Koundouno a déclaré :«son mandat ne souffre d’aucune contestation du point de vie légal.»
Dans la poursuite de son intervention sur cette actualité, le frontiste estime que les autorités guinéennes doivent conjuguer les efforts à apaiser la tension, à faire en sorte qu’ils puissent discuter et dialoguer de façon sincère avec tous les acteurs politiques et sociaux du pays afin, insiste-t-il «qu’ils puissent améliorer les rapports avec l’institution sous-régionale. Comme vous le savez, la CEDEAO est la fenêtre des partenaires. Que ça soit l’Union européenne, les États-Unis… c’est à travers elle qu’ils peuvent tisser des contacts. Au niveau du budget national du développement, les 52% sont supportés par les partenaires.»
Donc, renchérit Koundouno: «il faudrait de part et d’autre, que les gens puissent raison garder, savoir que l’arrogance, le mépris, ne sont pas des qualités, que les hommes d’État doivent s’en approprier.»
Par ailleurs, Sékou Koundouno soutient que les conséquences de cette «dérive» des autorités de Conakry, si elle n’est pas corriger à temps par le président de la transition, «peut pousser à des lendemains que nous ne souhaitons pas pour le peuple de Guinée.»