C’est dans la matinée du mercredi 19 février 2020, que Mamadou Kaly Diallo, a été attaqué par des individus non identifiés à son domicile privé à Conakry.
Joint au téléphone par notre rédaction ce jeudi, l’activiste des droits de l’homme, déplore les conditions dans lesquelles il a été attaqué.
D’ailleurs soutient-il, ces multiples attaques dont sont victimes les citoyens guinéens n’ont pour objectif que d’atteindre leurs intégrité physique et mentale.
«Moi je pense que l’objectif recherché c’est ça. C’est pour atteindre l’intégrité physique, morale et surtout mentale des citoyens, en violation de l’article 7 du pacte relatif aux droits civils et politiques qui stipule que nul ne doit être soumis à la torture ni à des peines de traitement cruels ou dégradants. D’ailleurs les dispositions de cet article vise à protéger à la fois la dignité et l’intégrité mentale de chaque citoyen. »
En principe poursuit Mamadou Kaly Diallo, nul ne doit-être arrêté sans aucun avertissement préalable.
D’après lui, tout citoyen doit savoir avant d’être arrêté, qui l’arrête et pour quel motif?
«Malheureusement, vous voyez des personnes cagoulées qui arrêtent un simple citoyen en longueur de journée dans ce pays. » fustige t-il
L’activiste pense que son agression à un lien avec les activités qu’il mène dans le cadre du respect des droits de l’homme.
«Cela ne pourrait être lié qu’aux activités que je suis en train de mener. J’oeuvre dans le cadre de la promotion et de la protection des droits de l’homme, pour qu’il y ait un véritable État de droit, c’est lui qui sera fondé uniquement sur le droit et qui le droit de l’homme soit respecté dans notre pays.»
Selon Kaly Diallo, l’État guinéen s’est résolument engagé à bafouer la liberté d’expression, d’opinion et celle de manifestation en Guinée.
«Quand vous voyez les promoteurs de la nouvelle constitution et de troisième mandat qui sont en train de battre librement campagne sur le terrain en bénéficiant tous les privilèges de l’État, les accompagnent et tout ce que vous pouvez imaginer. Alors que le camp de ceux qui s’opposent au changement constitutionnel sont harcelés, inquiétés et arbitrairement arrêtés»