En début de semaine, le Front national pour la défense de la Constitution a signalé le “refus des structures sanitaires de recevoir des victimes de la répression policière”, notamment l’hôpital Ignace deen et le CHU de Donka. Cependant, ces accusations ont été rejetées par les Directeurs de ces centres de soin ce jeudi 20 février.
Chez nos confrères de la radio Espace, dans l’émission les GG , Dr Mohamed Awada et Dr Fatou Siké Camara ont tenté de démontrer que les plaintes de cette structure ne sont fondées que sur une calomnie.
À en croire Dr Fatou Siké, Directrice du CHU de Donka, le département de tutelle a pris toutes les dispositions pour la prise en charge gratuite de tous les malades, particulièrement les victimes des manifestations.
Par ailleurs, les victimes des manifestations “n’ont jamais payé une seule fois un centilitre de formol, les frais d’autopsie, etc.”, annonce de son côté, le directeur de l’hôpital Ignace Deen, Dr Mohamed Awada.
“C’est nous qui allons les conduire devant ces juridictions. Parce qu’ils mentent !”, avertit-il.
“Aucun corps n’a été refusé ici. Quiconque vous le dit, ce sont des balivernes. Tous les corps qui ont été reçus à la morgue d’Ignace Deen, ont été autopsiés. Tout a été fait aux frais de l’hôpital”, a évoqué le directeur de l’hôpital Ignace Deen.
“Ces victimes sont des malades prioritaires, privilégiés. Tout le monde sait que l’hôpital national de Donka est depuis près d’une décennie, l’épicentre de la gestion de toutes ces victimes. C’est un programme qui est suivi régulièrement. Donka reçoit 80 % des victimes. En aucun moment, il ne sera pas possible de rejeter un malade à plus forte raison une victime de ces manifestations”, argumente Fatou Siké Camara.