L’actualité sociopolitiques est focalisée sur la manifestation du 20 mars prochain annoncée par les Forces vives de Guinée (FVG). À l’occasion de la rencontre, vendredi soir entre les leaders religieux et les acteurs, les autorités de la transition ont exigé à ce que la manifestation du 20 mars soit annulée, mais cette exigence n’a pas obtenue sa réponse pour l’instant.
Selon Bano Sow vice-président chargé de questions politiques de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), le report de deux dernières manifestations, celles du 9 et 15 mars prouvent à suffisance que les Forces vives de Guinée ont une volonté de s’asseoir autour de ta table avec le gouvernement guinéen pour discuter du devenir pays afin de désamorcer la crise. « Par respect religieux, nous avons accepté de reporter déjà deux manifestations que nous avions programmées (le 09 et le 15 mars ndlr). Par ce que nous avions besoin d’exprimer notre mécontentement, notre désaccord sur la manière dont le pays est géré. Nous ne pouvons pas faire confiance à une junte qui a pris des engagements et qui n’a respecté aucun. C’est pourquoi nous n’avons pas autre choix que de nous exprimer par le recours qui nous reste à travers les manifestations au niveau des places publiques », a-t-il indiqué ce samedi 18 mars 2023 à l’occasion de l’assemblée générale hebdomadaire de l’UFDG.
Malgré le report de deux dernières marches, les religieux demandent encore une fois de plus d’accepter de reporter celle prévue le 20 mars prochain.
« Nous nous ne faisons confiance en personne. Nous voulons des résultats. Nous avons besoin d’acte concret. Ce n’est pas parce que nous ne faisons pas confiance à personne que nous ne montrons pas de preuves de bonne foi, mais cela a des limites. Alors, il y aura une déclaration évidente dans la journée. Mais pour nous, UFDG nous sommes prêts à tous les mots d’ordre qui seront donnés par les Forces vives de Guinée. Il ne peut pas avoir de paix sans justice », a lancé Bano SOW.