Un affrontement a éclaté entre une famille et un commerçant à la SIG Madina dans la commune de Matam. L’acte s’est produit ce jeudi 18 mars 2021 au environs de 10h.
Selon nos informations c’est autour d’un bâtiment qui abrite plusieurs boutiques. Camara Moussa Baba citoyen de la SIG, depuis 50 ans explique l’origine de cette manifestation. Selon lui, ce problème a commencé il y a de cela cinq ans .
« C’est un conflit domanial qui oppose la famille Tolno à un commerçant du nom de Aliou WANN . Ce problème a débuté il y a cinq ans bientôt. Le nommé Aliou Wann est parti au niveau du patrimoine bâti se disant qu’il est le propriétaire d’un bâtiment et des boutiques à la SiG. Après la convocation du patrimoine bâti, le chantier a repris son cours normal. C’était hier qu’on devrait mettre la toiture mais à notre fort étonnement, la décision de démolir tout le bâtiment nous est parvenue» explique t’il avant de poursuivre.
« Aliou Wann a été logé par la famille Tolno. Et ça fait un bon moment il surveille cette famille et les boutiquiers et aujourd’hui le bâtiment est démoli Aliou Wann s’en est approprié. Je me demande de quel droit on a pu dire que ce bâtiment est à son nom » s’interroge ce citoyen de la SiG Madina.
La justice aurait tranché en faveur du commerçant Aliou Wann mais cette décision a été rejetée par les citoyens de la SIG madina. « Nous pensons que c’est une injustice . Aujourd’hui c’est la famille Tolno qui est concerné demain ça pourrait être une autre famille. C’est pourquoi on se lève comme un seul homme pour combattre cette injustice. Nous demandons à ce que le bâtiment soit reconstruit. Qui a donné l’autorisation, nous ne savons pas, mais Là famille Tolno a investi des millions dedans donc nous voulons que le bâtiment soit reconstruit. Quand un citoyen se voit privé de ces droits, nous l’assistons pour qu’il soit rétabli dans ses droits. La famille Tolno j’en suis sûr et certain qu’elle détient les papiers du bâtiment » a t’il dit.
Il faut donc signaler que ces manifestant qui étaient munis de pancarte où on pouvais lire ”nous ne voulons pas de boutiques à la SiG” , ”1954- 2021 je te loge, tu me déloge ” ont été dispersés à coup de gaz lacrymogènes.
Madeleine Kotus