Fortement critiqué d’avoir accepté la main tendue du Chef de file de l’opposition, le président du Bloc Libéral est sorti du silence ce mercredi. Pour lui, il s’agit [tout court] d’un cabinet de l’opposition.
Dr Faya Lansansa Millimouno occupe le poste du Conseiller chargé de la promotion des Droits Humains et de la Citoyenneté dans ledit cabinet.
Interrogé sur sa décision, il répond que la loi n’interdit pas les extraparlementaires d’être membres du Cabinet de chef de file de l’opposition.
“Maintenant ce qui compte”, argumente-t-il, «c’est comment faire avancer le pays (…)», affirmé l’opposant.
Faya Millimouno ne veut pas être le seul titillé dans la “traitrise” évoquée par certains observateurs au sein de l’opposition guinéenne et le Fndc.
«L’élection présidentielle a eu lieu avec la participation de l’opposition qui était membre du FNDC, le débat est clos, dès lors que la même opposition qui était opposée aux élections législatives, a pris part à l’élection présidentielle en vertu de la Constitution adoptée le 22 mars 2020», a-t-il rappelé.