Le président du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOSCG), a réagi à la réapparition de la maladie à virus Ebola en Guinée.
Les autorités sanitaires ont confirmé cette information au sortir d’une réunion de crise avec des partenaires ce dimanche à Conakry.
«En tant que médecin je ne suis pas du tout surpris de la résurgence de la maladie à virus Ebola en Guinée», réagit-il.
Un pays comme la Guinée, qui a été fortement frappé par l’épidémie d’Ebola a de fortes chances d’avoir des piques épidémiques ça c’est prouvé scientifiquement, fait comprendre Dansa Kourouma.
Ce que regrette l’activiste de la société civile, c’est le fait qu’en Guinée, on ne tire pas de leçons. Il y voit d’ailleurs la responsabilité du personnel soignant dans la recrudescence de cette maladie.
«Je croyais que le pays avait tiré les leçons de ce qui s’est passé. Mais le comportement du personnel soignant expose la population à un risque sérieux mais expose même le corps médical. Donc la première prise de conscience doit être du côté du professionnel de la santé qui doit être prudent et responsable dans la gestion des maladies surtout dans une zone qui a été frappée par l’épidémie Ebola», a-t-il déploré.
La prudence doit être de rigueur, alerte le président du CNOSCG. C’est pourquoi, Dansa Kourouma trouve inacceptable qu’une autre épidémie refasse surface dans un contexte de surveillance épidémiologique très poussée.
Ceci dit, il en veux au personnel soignant qu’il accuse de n’avoir pas pris toutes les précautions nécessaires pour prévenir contre ce qui est arrivé.
«Il faut que l’ANSS se bouge pour suivre le filon de ces cas, mettre en observation tous les cas contacts possibles, isoler au maximum l’endroit de la localité. L’objectif aujourd’hui, doit être de circonscrire la propagation de la maladie», a proposé Dr. Dansa Kourouma.