La corruption en République de Guinée est devenue une monnaie courante dans l’administration publique. Pour limiter ce fléau le chef de l’État à travers son adresse à la nation le 30 janvier dernier, a mis en priorité, la lutte contre la corruption, la réforme du système judiciaire, les mécanismes de passation des marchés et contrats publics de l’État.
Dans la nouvelle norme de L’ITIE (Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives) basée à Oslo dans la capitale de la Norvège en 2016 indique que les pays membres doivent oubliés dans leurs rapports les propriétés réelles des entreprises minières. Mais depuis rien n’est encore fait.
« La feuille de route pour la divulgation des propriétés effectives. on a bénéficié de l’assistance technique d’une institution de ressources naturelles qui est basée à New York. Nous avons fait accompagné de plaidoyer et ce plaidoyer a permis d’avoir aujourd’hui un avant projet de loi sur la divulgation de la propriété effective. Parce que dans certains pays, cette loi est internalisée dans le code minier ou la loi en question internalisée dans les lois anti-corruption qui permettent notamment à l’ensemble de ceux qui ont des activités dans le pays, en fait de permettre à l’État de pouvoir divulguer leur identité. C’est pour un peu prévenir les cas de corruption, les cas de trafics d’influence, les cas de conflits d’intérêts ou un ministre ou un proche d’un ministre ou un président de la République ou un des ses enfants ou sa femme d’avoir des intérêts au sein des sociétés minières. Ça évite les concurrences déloyales.
Donc le gouvernement guinéen a évalué plus de 600 milliards de francs guinéens de pertes que la Guinée a subi du fait de la corruption. On est en phase dans la mise de cette politique, même si on est un peu en retard à l’échéance. nous avons déjà engagé le plaidoyer. il est prévu normalement que le 4 mars prochain qu’on ait une réunion avec le comité de l’ITIE.», a déclaré Amadou Bah dans un entretien qu’il a accordé à notre rédaction.
Pour limiter les dégâts dans les sociétés minières poumons de l’économie du pays, le Président Alpha Condé a promis que toutes les sociétés de prestation, de fourniture de biens et services seront passées en revue afin que celles qui sont affiliées à des ministres, des hauts cadres de l’État, de l’Administration publique ou sont proches des familles de décideurs publics soient identifiées et disqualifiées dans le processus de passation des contrats et des marchés publics.
«Partout où il y aura un conflit d’intérêt avéré ou un mélange de genres, je prendrai mes responsabilités, car ‘’Gouverner autrement’’, c’est de s’employer à éliminer les distorsions dans l’Économie, de veiller à l’égalité de chances entre les citoyens», a-t-il insisté. Plus loin, le locataire de Sekhoutouyah affirme que dans les prochains jours, qu’il envisage de mettre en place, une équipe restreinte hautement qualifiée et pluridisciplinaire.