Le Secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), se réjoui de l’abrogation du prélèvement des 5% sur les salaires des fonctionnaires guinéens.
Dans un communiqué publié ce mardi 14 septembre les nouvelles autorités ont annulé cette décision prise par l’ancien régime d’Alpha Condé.
Aboubacar Soumah rappelle que sa structure s’était opposé à cette mesure et a plaidé pour son annulation, sans succès.
«On ne peut que nous en réjouir. Parce que nous avions dit que ce prélèvement ne devrait pas avoir lieu en ce moment là d’autant plus qu’il y a eu l’augmentation du prix du carburant et il n’y a pas eu de mesures d’accompagnement», a réagi Aboubacar Soumah.
Selon lui, sa structure fait partie des mouvements syndicales qui ont contribué pour la mise en place d’une structure de prise en charge sanitaire des fonctionnaires. Mais, le SLECG s’est opposé au prélèvement à cause de la cherté de la vie dont les fonctionnaires notamment les enseignants se sont confrontés suite à l’augmentation du carburant.
«Donc on a dit que le moment n’était opportun pour procéder à ce prélèvement», a insisté le syndicaliste.
D’ailleurs, si ce prélèvement continuait à être appliqué, le SLECG comptait se faire entendre dès la prochaine rentrée scolaire. «Si on prélevait un franc sur les salaires, à l’ouverture on allait réagir».
C’est pour toutes ces raisons et bien d’autres qui font qu’Aboubacar Soumah estime que le changement de régime est intervenu au moment opportun en Guinée.
Déjà, les premières actions posées par les nouvelles autorités du pays rassurent le patron du SLECG.
«Le CNRD est venu à point nommé. Je crois que le comité est à l’écoute du peuple, il est à l’écoute des organisations sociales. Donc annuler ce prélèvement nous pensons que c’est une décision salutaire», soutient-il.