Le maintien d’Ibrahima Chérif Bah, vice-président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) en prison divise l’opinion.
Ancien gouverneur de la Banque Centrale de la République de Guinée pendant une décennie et enseignant à l’université de Conakry a été arrêté au lendemain de la présidentielle du 18 octobre 2020. Il est accusé de détention et de fabrication d’armes.
Aux dernières nouvelles, la proposition de quitter la prison lui a été faite selon sa femme Hadja Maïmouna Bah Diallo. Mais Cherif Bah aurait refusé en guise de solidarité vis-à-vis de ses collègues (Cellou Baldé, Abdoulaye Bah, Etienne Soropogui, Ousmane Gaoual Diallo etc…)
Interrogée par nos confrères de l’émission Africa 2015 sue nostalgie fm, l’épouse du prisonnier politique a confirmé l’information. «Il a un besoin de traitement, on lui a proposé de quitter la maison centrale pour aller se faire traiter. Il a dit qu’il ne peut pas laisser ses compagnons en prison et sortir. Il sait quel rôle il joue auprès d’eux. Parce que c’est le plus âgé, il a beaucoup plus d’expérience, il comprend bien les choses. Donc, il réussit un peu à remonter le moral des autres. Ils constituent là-bas une famille. Et il ne pouvait pas partir et laisser ses jeunes en prison. Effectivement, ça c’est une réalité. Il pense que Dieu a voulu qu’ils soient là-bas et ils vont quitter ensemble là-bas. Il sait qu’il a un rôle à jouer et c’est pour toutes ces raisons qu’il est resté là-bas», a laissé entendre l’ancienne ministre Hadja Maimouna Bah, épouse de Chérif Bah.