En prélude à l’investiture du président Alpha Condé prévue ce mardi, 15 décembre 2020, plusieurs chefs d’États sont attendus à Conakry pour participer à cette cérémonie.
Une cérémonie d’ailleurs qui intervient dans un contexte particulier marqué par une crise politique.
L’UFDG/l’ANAD et le FNDC appellent à des manifestations le même jour. L’une c’est contre un troisième mandat et l’autre c’est pour la reconnaissance de la «victoire» de Cellou Dalein Diallo.
Une situation qui ne doit réconforté aucun guinéen et qui renvoie une mauvaise image du pays à l’international, estime Kéamou Bogola Haba.
«(…)Ces chefs d’États viennent dans un tombeau, ils viennent dans une ville martyrisée», regrette ce responsable de l’Alliance national pour l’alternance démocratique.
Pour Bogola Haba, cette situation ne va pas ébranler l’alliance UFDG-ANAD dans son combat pour la reconnaissance de la victoire de Cellou, quelque soit le prix à payer.
« Quelque soit le temps, quelque soit la répression et quelque soit le nombre des prisonniers, nous allons continuer cette lutte. Parce que si nous abandonnons, ça veut dire que l’alternance n’a plus de sens en Guinée», affirme l’opposant lors de son passage ce lundi dans l’émission Oeil de lynx.
« Nous maintenons notre manifestation, pour montrer à la face du monde que l’élection doit être une seule solution pour accéder au pouvoir et non par un coup de force», insiste t-il