La rencontre entre le Premier ministre et les Forces vives qui se déroule à l’instant même au Centre Islamique de Donka, enregistre l’absence des organisations de la société civile.
Et pour cause ? Suite à l’arrestation de son coordinateur, le Forum des forces sociales de Guinée (Ffsg) a décidé de bouder tout simplement la rencontre qui se tient simultanément avec l’audition de Abdoul Sacko devant la Direction centrale des investigations judiciaire de la Gendarmerie nationale (DCIJ-GN).
Sacko a été brièvement interpellé en compagnie de son adjoint samedi 11 mars. Considérant cette interpellation comme une tentative d’intimidation et ou de harcèlement judiciaire, à l’effet de faire taire les voix critiques, le Ffsg a estimé qu’il n’est pas opportun d’assister à une rencontre pendant que son leader est soumis à une audition.
Pour sa part, le Fndc, également membres non des moindres des Forces vives est absent. Sans surprise d’ailleurs, du moment que le mouvement est dissous par le Cnrd dirigé par le Colonel Mamadi Doumbouya. Ses principaux leaders Foniké Menguè, Ibrahima Diallo, Billo Bah sont en détention depuis 7 mois à la Maison centrale de Conakry. Tandis que plusieurs autres sont en exile forcé. C’est le cas de Abdoulaye Oumou Sow et de Sékou Koundouno.
L’absence de la société civile peut-elle influer sur l’issue du processus de reprise du cadre de dialogue inclusif ? La question reste posée !