L’ANAD dirigée par Cellou Dalein Diallo, président de l’Ufdg et le Rpg Arc-en-ciel (ancien parti au pouvoir), se retrouvent de nos jours au sein d’une même grande coalition qu’est le Quatuor. Farouchement opposées sous le pouvoir d’Alpha Condé, ces structures politiques conjuguent aujourd’hui un même verbe et ont un ‘’ennemi’’ commun : c’est le CNRD.
«Dans la recherche de solutions, vous savez le plus souvent on marche avec d’autres partis qui hier étaient nos opposants. Les gens ne comprennent pas pourquoi on marche aujourd’hui avec eux (UDRG et Cie ndlr). Quelques fois, ils s’attaquent au bureau politique national. Il faut qu’on comprenne pourquoi on marche avec ces partis. Notre position, la position notre parti est le retour rapide à l’ordre constitutionnel. Les autres partis disent aussi le retour rapide à l’ordre constitutionnel. Hors nous avons dit que l’union fait la force. Pourquoi ne pas marcher avec eux pour que nous puissions matérialiser l’assertion “l’union fait la force” ? Donc, c’est pour cette raison, le RPG Arc-en-ciel marche avec l’ANAD, la CORED et le FNDC politique. Tous ceux qui ont cet objectif de retour rapide à l’ordre constitutionnel. Partant du fait que l’union fait la force. Nous voudrions que vous expliquiez aux autres parce que nous ne sommes pas encore compris et ça nous fait souffrir. Nous n’allons pas avec eux, parce que nous avons scellés des alliances politiques. Nous sommes partis avec eux parce-que face aux défis, eux et nous, nous avons les mêmes objectifs. Nous voudrions que vous transmettiez ce message à tous ceux qui ne sont pas venus. Pour qu’ils nous comprennent. Pourquoi nous faisons telle ou telle chose ? », a expliqué Momo Camara, un des responsables du bureau politique national du Rpg Arc-en-ciel.
Selon lui, la rencontre du quatuor avec le premier ministre a été une satisfaction : « Certains ne voulaient pas qu’on aille au dialogue. Nous sommes partis c’est pour transmettre vos messages, les messages du parti. Pour que les autres face aux grands défis qu’ils connaissent quelles sont nos positions, nos compréhensions par rapport aux différents problèmes. Cette démarche a abouti à la rencontre avec le premier ministre et le contenu vous a été livré. Et le contenu, à ma façon de comprendre, est satisfaisant. Est-ce qu’on doit partir au dialogue ? Ou bien ne pas partir au dialogue ? Il faut partir au dialogue et expliquer aux autres pourquoi nous sommes parti au dialogue », a ajouté Momo Camara.