Le contenu de ce projet a été livré ce jeudi 11 février 2021, à Conakry. Initié et exécuté par l’association des journalistes scientifiques (AJS), l’objectif principal de ce projet dénommé “projet médias” a consisté à produire des magazine afin de faire un zoom et parler sur la maladie et donner la parole aux acteurs qui sont impliqués dans la lutte contre la pandémie.
Depuis son lancement, trois magazines ont été réalisés sur différents sujets essentiellement portés sur la pandémie de coronavirus. Ainsi, l’occasion a été donnée aux populations afin d’exprimer leurs préoccupations.
«Cette journée scientifique s’inscrit dans le cadre de la clôture d’un projet média financé par la Fondation Hirondelle à travers H2H. Depuis juillet 2020, nous exécutions ce projet qui était sur six mois (de juillet à décembre 2020). Un projet qui était axé à la production du contenu web, radio, vidéo dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Nous avons produit une trentaine de magazines. Mais, un magazine par semaine qui est dupliqué dans les différentes langues(français, poular, maninka et soussou), qu’on met à la disposition de la radio rurale à travers un mailinglist et à travers un groupe WhatsApp qu’on avait mis en place», a expliqué Alpha Oumar Bagou Barry, président de l’AJS.
Après des mois d’intenses travaux, ces journalistes scientifiques se disent satisfaits des rendements.
«On est très satisfait parce qu’on a eu assez de retour des radios rurales. Normalement dans le contrat de diffusion avec la radio rurale, chaque radio diffuse une fois et rediffuse le lundi. Mais on s’est rendu compte qu’ il y a des radios qui diffusaient six fois le magazine dans les différentes langues», a-t-il exprimé.
L’exposé sur ce projet a été fait en présence des acteurs du secteur de la santé impliqués dans la lutte contre la pandémie de coronavirus.
«Je félicite les organisateurs de cette journée. C’est une journée qui doit se reproduire, parce qu’il y a des choses que nous disons dans les bureaux, lors de réunions, mais c’est grâce à vous que la population apprenne la majorité des activités que nous sommes en train d’entreprendre. Et surtout les messages clés que nous élaborons pour pouvoir véhiculer au niveau de la population nous aidant à limiter les risques de propagation de la maladie. Suite à ces échanges, il va y avoir des informations nouvelles à notre disposition que nous allons partager avec vous et que vous allez diffuser. La connaissance de toutes ces informations permettra aux uns et aux autres de se mettre à l’abri et nous permettra d’écourter la lutte dans le temps», a sollicité Dr Sory Condé, chargé du département surveillance de l’Anss.
Le médecin a conseillé à la vigilance, car la maladie de coronavirus circule encore, selon ses termes.