Les émissaires de la CEDEAO ont rencontré hier vendredi 10 septembre 2021 l’ancien président Alpha Condé qui se trouve actuellement au quartier général des forces spéciales dans l’enceinte du palais du peuple. Après plusieurs heures de débats avec les nouvelles autorités du pays, les émissaires ont trouvé un accord pour la libération du Pr Alpha Condé.
Mais quand est-ce qu’il sera sera libéré ? Et où est-ce qu’il vivra après sa libération ? Ce sont les questions qui restent encore posées. En tout cas, au micro de nos confrères de Radio france internationale, la secrétaire générale du ministère des Affaires étrangères guinéen, Fanta Cissé, confirme l’accord de principe entre les émissaires de la CEDEAO et le CNRD : « C’est en discussion, vous savez dans des conditions comme ça, il est difficile de répondre tout de suite à une requête mais sinon, en principe, elle est acquise et comme ils l’ont dit et répété, c’est le père de la nation guinéenne, c’est le père de tous les guinéens, donc sa santé est importante, sa liberté est importante également, donc le principe, il est acquis. Ils ont demandé au CNRD de pouvoir justifier et apporter certaines garanties. Ce qui a été fait. Il s’agit notamment de la santé et des conditions du président de la république, ils ont pu le rencontrer, ils sont repartis satisfaits et puis il y avait également certaines exigences qu’ils avaient demandées, certaines ont déjà été remplies, et le CNRD a pris des gages pour pouvoir remplir les conditions d’une transition correcte qui serait approuvée par tout le peuple et également acceptée par la communauté internationale ».
La junte dirigée par Colonel Mamady Doumbouya aurait accepté de le mettre en liberté, même si aucune date n’a été donnée pour le moment. C’est l’un des accords obtenus par la délégation de la CEDEAO avec le comité national pour le rassemblement et le développement (CNRD).
Avant leur départ de Conakry, ces émissaires de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, qui ont affiché leur satisfaction, ont promis de faire un rapport pour transmettre lors de la conférence des chefs d’Etat Ouest africain. Puisque la Guinée est suspendue par les instances de la CEDEAO, en attendant d’avoir le rapport de cette mission.