Le président du parti Union pour le Progrès de la Guinée (UPG) pose un certain nombre des préalables pour sa participation et celle de l’opposition guinéenne à l’élection présidentielle prévue cette année.
Des préalables sans lesquels cette élection ne pas, ou sera difficilement tenable au mois d’octobre prochain, selon le leader de cette formation politique.
D’après Jaque Gbonimy, les acteurs politiques de l’opposition doivent exiger du gouvernement une certaine exigence pour le respect strict de ces conditions.
Sur la tenue de ces élections avant la fin de cette année, l’opposant ne s’y oppose pas. Toute fois, il s’interroge sur sa faisabilité vu les nombreuses irrégularités constatées sur le fichier électoral et au sein de l’institution en charge d’organiser les élections en Guinée.
« Nous nous pensons que les élections présidentielles ne sont pas à reporter. Parce que la loi est très claire là dessus. Il faut que les élections aient lieu en octobre. Mais, y a des préalables. C’est d’abord la révision de la liste électorale qui a fait l’objet de beaucoup de critiques. Une liste électorale qui ne pas consensuelle ne peut pas nous permettre d’aller sereinement à l’élection présidentielle de 2020. Donc, le préalable pour nous c’est d’engager la révision du fichier électoral » souhaite le président de l’UPG à l’entame de son analyse
Poursuivant, il évoque aussi la situation actuelle de la commission électorale nationale indépendante (CENI), qui n’est pas crédible aux yeux de cet opposant.
« La Ceni que nous avons n’est pas fiable à cause de ce que nous avons vécu le 22 mars où 10 personnes ont organisés les élections à la place de 17 commissaires » se souvient-il
Si ces conditions sont réunies, Jaque Gbonimy dit être fin prêt pour aller à ces élections.
Cependant, le patron de l’UPG exige la réouverture d’un dialogue entre les acteurs afin d’examiner toutes ces questions autour d’une table.
« On ne pas pour le report, nous voulons qu’il y ait les élections cette année. Mais il faut régler ces problèmes là dans un dialogue sincère entre les acteurs politiques, pour aller à des élections qui seront acceptées par tous » recommande t-il à titre personnel