Au sortir de l’atelier de Kindia, la Ceni a dévoilé un chronogramme de 235 jours à partir de la levée des contraintes d’ordre technique et financier pour pouvoir organiser les élections législatives.
Plus de 200 participants issus de la classe politique, de la société et des partenaires techniques et financiers ont échangé 4 jours durant au cours d’une retraite organisée par la Ceni à Kindia sur les enjeux et les défis de l’organisation des élections législatives.
Sur les 140 activités planifiées à mettre en œuvre en 235 jours, l’activité phare est la révision du fichier électoral pour assainir la base des données des électeurs. Cette opération nécessite le passage de tous les électeurs devant les Commissions administratives de révision des listes électorales (Carle) afin d’authentifier les données alphanumériques et biométriques comme le recommande fortement le rapport d’audit.
A ce jour, on se rend compte que même si la Ceni disposait de la totalité de son budget (coût estimatif 350 à 550 milliards Gnf) et avait levée toutes les contraintes techniques, elle ne pourrait pas organiser les législatives en 2019. Car, il faut compter 235 jours du 10 mai au 31 décembre rendant ainsi obsolète le chronogramme des élections législatives 2019 avant même son entrée en vigueur.
Sur la base de ce chronogramme de la Ceni, il faudra donc s’attendre à la tenue des législatives dans le premier trimestre 2020.
Tout semble donc bien parti pour un éventuel couplage avec la prochaine présidentielle, prévue en 2020.