L’ancien parti au pouvoir monte au créneau pour dénoncer les “intimidations” dont font l’objet les responsables mais également les militants du parti de la part des autorités de la transition.
“Le parti est fortement menacé (…). Tous les grands responsables du parti sont en prison. Ceux qui ne sont pas en prison sont sous contrôle judiciaire. (…) Nous sommes menacés à tous les niveaux. Les grands responsables du parti ne peuvent pas venir assister aux assemblées, aux réunions ordinaires…”, a déclaré Mohamed Lamine Kamissoko.
Poursuivant, il a révélé que les membres du parti qui sont dans l’administration publique sont eux aussi “intimidés”. “L’administration n’est pas la propriété privée du CNRD. Le CNRD va passer, l’administration reste. Mais vous ne pouvez pas négativement influencer la conduite d’un cadre parce qu’il appartient au régime. Vous ne pouvez pas le faire. Le lien qui vous lie, c’est qu’en temps normal de travail, le cadre effectue son travail administratif convenablement. Là, on est d’accord. Mais dès qu’il quitte l’administration, il est dans la société civile, il est libre de ses opinions. En tout cas, même les dispositions nationales qui sont notées, on ne peut pas menacer quelqu’un à cause de son opinion politique. Mais aujourd’hui, les gens sont menacés à cause de leur opinion politique”, a dénoncé l’ancien député.