Le Président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), ne digère pas la peine infligée contre Ismaël Condé, premier vice-maire de la Commune de Matam.
Trois (3) ans quatre (4) mois et le paiement d’une amande de 30 millions de francs guinéens, c’est la sentence prononcé ce jeudi par le tribunal de première instance de Mafanco contre ce responsable de l’UFDG pour “offense au chef de l’État”.
Pour Cellou Dalein Diallo, l’ancien militant du parti au pouvoir est victime de son dernier choix politique.
Le leader de l’UFDG accuse l’appareil judiciaire guinéen d’être instrumentalisé par l’exécutif.
«Notre justice, ayant reçu l’ordre de Alpha Condé de punir Ismaël Condé pour avoir adhéré à l’UFDG après son départ du RPG, tenta vainement de l’incriminer dans une loufoque affaire de contrats de la commune de Matam où le jeune Ismaël est vice-maire», regrette Cellou dans un post sur sa page Facebook.
«C’est finalement «une offense au Chef de l’Etat» que notre justice trouva comme alibi pour exécuter l’ordre reçu et condamné le jeune Ismaël à, tenez vous bien, 3 ans et 4 mois de prison ferme. Quelle honte !», s’étonne l’ancien Premier ministre.