Leur alliance a pris fin quand la “traîtrise ” a vu jour. Abdoulaye Sow, Secrétaire général de l’Ustg et Aboubacar Soumah son adjoint et Secrétaire général du Slecg ne vont pas ou du moins plus, unir leurs forces pour défendre les travailleurs.
«Depuis qu’on a déclenché la grève et jusqu’à un mois, l’USTG n’a pas engagé une action pour nous accompagner. Lorsqu’il y a eu des cris à tous les niveaux de la part des enseignants, le premier point de presse organisée à cet effet par cette centrale a été une déception totale. Parce que le discours que camarade Sow a tenu ce jour là a surpris tout le monde. Quand il a dit que, si au bout d’un mois le gouvernement ne fait pas appel, l’USTG va déclencher une action, alors que la grève avait déjà dépassé un mois, au lieu de dire dans 24 ou 48 heures. Cela a crée de la panique et moins un il allait être attaqué par les enseignants qui y étaient. Il a fallut qu’il change de discours. Alors depuis ce jour là, on a commencé à douter de sa moralité.»
C’est cette explication détaillée qu’Aboubacar Soumah a confié à nos confrères de la radio Espace ce mardi. Sur le sujet, il a dépeint les caractères “insupportables ” de son désormais ex-collaborateur au sein de l’Ustg.
Il raconte aussi:
« Lors du passage d’Abdoulaye Sow dans l’émission les grandes gueules, il a eu à féliciter un cadre du RPG et de la présidence pour leur implication pour le dégel des salaires. Donc, s’il a félicité ce dernier, ça veut il était de cœur avec lui, lorsque celui-ci aussi est venu voir la même personne que son envoyé tient à rencontrer. Celui-ci aussi est venu avec la liste de 9 personnes du bureau exécutif national du SLECG nuitamment, où il a proposé 300 millions à chacun et un voiture pour qu’ils puissent abandonner la grève et quitter notre mouvement et tous les enregistrements sont avec nous.»