Au passage ce mercredi 8 mai 2019 dans les GG, Bah Oury de l’UFDG renouveau s’est prononcé sur l’actualité politique et sociale du pays, la CENI et les problématiques des libertés individuelles et collectives. Il prône pour une stratégie pacifique en sensibilisant les populations sur les enjeux des échéances électorales prévues.
Les élections communales qui peine toujours à être achevé et le fichier électoral qui fait l’objet de polémiques.
Se prononçant sur les velléités d’un troisième mandat, les pour et les contres et les agissements de certains acteurs qui disent défendre la constitution, Bah Oury pense «Il faut attendre que le président se prononce officiellement, pour le moment il faut continuer les campagnes de sensibilisations des citoyens sur la nécessité de préserver la constitution mais de manière pacifique».
Revenant sur l’actualité sociale et politique, qui défraye la chronique, notamment les oui et les contres de la modification ou de la révision de la constitution, le président du mouvement UFDG renouveau fulmine «Je pense que le problème est entier aujourd’hui, la situation risque d’entrainer l’instabilité politique et institutionnelle, il ne faudrait pas retomber sur les anciennes pratiques. Il faut permettre à notre pays de préserver les acquis démocratiques, mais encore une fois, le président ne s’est jamais prononcé officiellement en faveur d’un troisième mandat».
Répondant aux questions des animateurs sur l’actualité qui a prévalu à Kindia et notamment l’arrestation et la condamnation de 7 personnes qui manifestaient contre la modification de la constitution, Bah Oury estime «Il faut permettre aux gens de manifester librement sans pour autant cautionner l’anarchie pour la stabilité du pays, je pense qu’il faut libérer les détenus»
Aux défenseurs de la constitution de ne pas aller vite en besoin et d’être beaucoup plus stratège dans la lutte. Conclut Bah Oury.
Mounir Dogomet BARRY