Le comité de pilotage du projet Appui à l’amélioration de la gouvernance des redevances minières (AGREM) dans les préfectures de Boké et de Boffa s’est réuni vendredi 7 février à Conakry pour échanger du niveau stratégique et opérationnel sur les résultats obtenus en 2019 et harmoniser les approches sur le plan de travail 2020.
En vue donc de renforcer le processus de décentralisation et du développement local, le gouvernement et plusieurs partenaires, dont le Fonds d’Equipements des Nations unies (UNDCF), ont mis en place l’AGREM dans les préfectures de Boké et de Boffa.
Cette 3ème session du comité de pilotage du projet AGREM permettra de favoriser le partage, les échanges entre acteurs du niveau stratégique et opérationnel sur les résultats obtenus en 2019 et harmoniser les approches sur le plan de travail 2020. La rencontre vise également à permettre au comité de présenter et d’analyser le rapport annuel 2019 de l’exécution du projet pour adoption et diffusion ; partager les perspectives et les recommandations de la revue interne du projet.
Selon le Représentant Résident adjoint du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), Eloi Kouadio IV, ce projet AGREM vise à appuyer le gouvernement dans la recherche d’une plus grande équité et transparence dans la mobilisation et la gestion des ressources financières générées par générées par l’industrie extractive minière.
« L’atteinte de cet objectif permettra certainement d’assurer aux collectivités locales des préfectures de Boké et de Boffa, l’opportunité probante de tirer le meilleur avantage des retombées socio-économiques du développement du secteur minier guinéen. Il contribuera également à restaurer progressivement la confiance entre les communautés et les sociétés minières renforçant ainsi la cohésion sociale », a-t-il expliqué.
Le projet favorisera la mise en place des innovations comme la planification financière triennale par le développement d’un cadre de dépenses à moyen terme simplifié et adapté aux collectivités locales ; l’élaboration et la mise en place d’une politique locale d’investissement et de gestion des équipements se traduisant par la construction d’infrastructures productives et la dynamisation du secteur privé local ; le recours au financement privé par la mobilisation de ressources additionnelles auprès du secteur bancaire national et des sociétés minières et leurs Fondations.
Dans son intervention, Abraham Tounkara, représentant de la Chambre des Mines de Guinée à cette rencontre, s’est engagé à soutenir le projet : « Je renouvelle la volonté de la Chambre des Mines à être un partenaire stratégique d’AGREM dans la mobilisation des ressources pour que ces ressources bénéficient à toute la population de la zone de Boké et de Boffa. »