Le fondateur de l’Université Kofi Annan de Guinée a coupé le cordon inaugural du premier dortoir de cette institution d’enseignement supérieur ce vendredi 6 décembre 2019.

Ce projet de trois mois a permis la construction d’une maison sous forme de villa pour héberger les étudiants. Au total, le bâtiment contient 10 chambres, une cuisine, une salle d’études, un salon, un magasin, deux terrasses, une salle de jeux, une buanderie, et une guérite.

Pour ce début, la priorité serait accordée aux étudiants étrangers, notamment les filles. Mais, chaque année, il y aura des augmentations de bâtiments pouvant accueillir une bonne quantité d’étudiants, promet le fondateur de l’Université Kofi Annan de Guinée, Dr Ousmane Kaba.

“Comme nous avons beaucoup d’étudiants étrangers, c’est tout à fait normal qu’on leur donne la priorité. Les années qui viennent vont nous permettre de réaliser réellement, parce que dans un premier temps, il fallait d’abord faire l’école elle-même. Je crois que nous avons atteint une taille critique. Maintenant on peut se pencher sur les conditions de vie de nos étudiants […]“, s’engage le fondateur de l’UKAG.

Pas assez de critères à remplir pour bénéficier de l’hébergement dans ce dortoir. Les premières venues auront la chance d’être servies en premier lieu, indique le recteur de l’UKAG.

C’est dans l’ordre d’arrivée. Aucun critère spécial pour l’accueil des étudiants pour l’instant, précise Pr Mohamed Rached Boussema.

“Il faut qu’ils nous informent avant d’arriver. On les accueille de l’aéroport et on les fait venir jusqu’ici. L’Université Kofi Annan est en train de travailler avec les étudiants étrangers, donner la priorité aux filles bien sûr parce qu’il est difficile pour eux de trouver des logements à Conakry. Dans les années à venir, ces dortoirs vont s’agrandir et ils vont aussi concerner les étudiants guinéens surtout ceux qui viendront de l’intérieur du pays“, promet le recteur de l’UKAG.

Pour rappel, l’Université Kofi Annan de Guinée enregistre des étudiants étrangers venus de 20 pays d’Afrique. Ce qui fait d’elle, une institution d’enseignement reconnue dans plusieurs pays du monde, fait croire le recteur.