La célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse été célébrée en différé du 4 au 6 mai 2022, à Conakry. A cette occasion, des panels ont été animés par des professionnels de médias sur la thématique : ‘’Le journalisme sous l’emprise du numérique’’. A la clôture, Rose Pola Pricémou, la ministre de l’information et de la communication est revenue sur le bilan des trois jours d’intenses activités.
Le 6 avril dernier, un concours avait été lancé en prélude du 3 mai (journée mondiale de la liberté de la presse). Une compétition à l’intention des étudiants/tes en journalisme dans les universités guinéenne. Deux universités se sont illustrées dans les trois catégories de médias.
Il s’agit de l’Institut supérieur de l’information et de la communication (ISIC) de Kountia qui a remporté deux prix sur trois. Les reportages radio et en presse écrite de deux étudiants de cette institution d’enseignement supérieur public ont été récompensés par le jury. L’université Koffi Annan de Guinée (privée) a, quant à elle, été récompensée dans la catégorie télé. Le reportage télévisé produit par son étudiante a été celui qui a retenu l’attention du jury.
Des panels ont mobilisé également les professionnels de la presse durant ces trois jours. Les échanges ont été axés autour de quatre thèmes : ” La formation des journalistes à l’ère du numérique”, “Liberté et responsabilité sociale du journaliste”, “Médias, cybercriminalité, cyber-sécurité”, et “Les outils digitaux, boosters de la communication institutionnelle.”
Au-delà, il y a eu des expositions dans les stands. Plus d’une trentaine d’organismes évoluant dans le domaine de l’information et de la communication, mais aussi les universités qui forment les journalistes en Guinée ont fait valoir leurs expertises.
Cette grande mobilisation n’a pas laissé indifférente la patronne de l’information et de la communication. «Je suis particulièrement heureuse de constater l’engouement qui a sous-tendu les activités de cette année qui se sont articulées autour de l’organisation d’un concours à l’intention des étudiants et étudiantes en journalisme, les masters classes dénommés ” harangni”, les panels baptisés ”soumoungni” , un espace abritant 33 stands qui ont permis de mieux connaître l’univers des médias et les universités où est enseigné le journalisme. La réalisation de portrait de journalistes méconnus du grand public et leurs affichages dans la ville de Conakry », a exprimé dame Rose Pola pricémou.