Les Conseillers nationaux de la transition ont examiné et adopté ce lundi 6 mars 2023, la Convention mondiale sur la Reconnaissance des Qualifications relatives à l’Enseignement Supérieur initiée par l’UNESCO et le Protocole d’Accord Établissant l’Alliance SMART AFRICA par la République de Guinée.
La Convention mondiale sur la Reconnaissance des Qualifications relatives à l’Enseignement Supérieur initiée par l’UNESCO avait été soumise par le ministère de l’Enseignement supérieur. Dr Diaka Sidibé, absente, a été remplacée au CNT par son homologue de l’Enseignement pré-universitaire, Guillaume Hawing. C’est lui qui a défendu le texte devant les conseillers nationaux de transition, il a expliqué l’importance de l’adoption de cette loi pour le secteur éducatif guinéen.
Pour rappel, c’est une initiative de l’Organisation des Nations unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO). Elle a pour but de renforcer la coopération entre les Etats dans l’utilisation des ressources humaines sur les besoins internationaux. Entre autres, elle permet la mobilité académique et professionnelle des enseignants-chercheurs ; assurer le droit des candidats à une reconnaissance de leur diplôme.
Après cet exercice, le ministre Hawing a, aussi défendu au nom du ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Ousmane Gaoual Diallo, le « Protocole d’Accord Établissant l’Alliance SMART AFRICA ».
L’alliance Smart Africa est un partenariat entre plusieurs institutions. Il s’agit des Etats Africains adhérant au Manifeste SMART AFRICA, l’Union Africaine, les commissions économiques régionales, la commission économique pour l’Afrique (CEA), la Banque Africaine de développement (BAD), la Banque Mondiale, l’Union Internationale des télécommunications (UIT), les organisations régionales et internationales, le secteur privé et les institutions académiques et de recherche en Afrique et sur les autres continents.
« L’initiative SMART Africa a plusieurs projets en cours dont la Guinée pourrait bénéficier. Parmi ces projets, soulignons particulièrement “The One Africa Network Project” dont les principaux objectifs sont de rendre les communications transfrontalières sécurisées, abordables et de bonne qualité pour soutenir des millions d’Africains dans les États membres de Smart Africa tout en maintenant le trafic africain dans le continent. Il vise également à démontrer qu’une réglementation claire et harmonieuse dans les différentes zones régionales profitera aux utilisateurs finaux et aux entreprises » a expliqué l’honorable Saran Traoré rapporteuse de la Commission des Affaires Économiques et du Développement Durable au CNT.
Après un avis favorable des différentes commissions qui ont examiné les deux textes. Dr Dansa Kourouma, président du CNT, a souligné que : « C’est extrêmement important quand on connaît aujourd’hui, dans les pays voisins, il y a l’accès à l’Internet dans les quartiers, dans les écoles et les arrêts de bus. C’est important que notre pays créé les conditions pour faciliter l’accès à l’Internet… Ces deux textes ont une incidence sur l’éducation d’une manière globale. »
À l’unanimité, les conseillers nationaux présents à cette plénière ont adopté les deux textes à la satisfaction du ministre Guillaume Hawing.