Le responsable des stratégies et planification du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), a fustigé l’opération de communication entamée par le CNRD et son gouvernement “Le branding Guinée”.
Séckou Koundouno rappelle que le meilleur ” branding Guinée” dont on fait allusion est celui de favoriser un Etat de droit, mettre fin dit-il aux harcèlements et les poursuites judiciaires « fantaisistes et injustifiées, engagées par une justice aux ordres contre les acteurs de la Société civile et les leaders politiques et dont les figures de proue sont en détention, sous contrôle judiciaire ou en exil », insiste Sékou Koundouno.
L’ancien coordinateur de la Cellule Balai Citoyen dit regretter que les libertés fondamentales, notamment la liberté d’association et de manifestation soient « menacées de disparition ». « Ce qui est aux antipodes des promesses du 5 septembre 2021 », dénonce l’activiste.
A en croire Koundouno, aucun investisseur ”sérieux”, ne mettra son argent dans un environnement aussi incertain que la Guinée où, à chaque moment, les autorités actuelles peuvent être, croit-il « renvoyées par le vaillant » peuple de Guinée. « La possibilité qu’une dictature militaire, répressive et corrompue se pérennise au pouvoir est de plus en plus plausible en Guinée. Mais le peuple est déterminé à assumer la responsabilité qui lui incombe. Le prochain président prendra un décret pour rapporter tous les actes du président de la nébuleuse CNRD, le corps diplomatique accrédité en Guinée, les investisseurs et les sociétés minières sont appelés à tirer les leçons de l’instabilité politique, sociale et juridique encouragée et entretenue par le CNRD et le gouvernement. La responsabilité sociale incombe aux sociétés minières et autres investisseurs qui doivent savoir que le pouvoir du CNRD est illégal et illégitime. Et donc qu’il ne peut engager moralement et juridiquement l’État guinéen et le peuple de Guinée ».
L’activiste pense qu’en vue de préserver les intérêts mutuels à moyen et à long terme, les sociétés minières et les investisseurs doivent être vigilants et à un sens élevé de responsabilité. « Au cas contraire, les sociétés minières et les investisseurs nationaux et étrangers assumeront la responsabilité quant à une possible annulation de tous les contrats signés avec le CNRD et son gouvernement par les futures autorités légales et légitimes », a-t-il écrit dans une tribune.