Les ministres du Plan, Mama Kanny Diallo, du Budget, Ismaël Dioubaté et de l’Economie, Mamadi Camara ainsi que le gouverneur de la BCRG, Louceny Nabe étaient, ce lundi 5 novembre 2018, à l’hémicycle pour présenter le Projet de loi de finances initiale 2019 aux deputes.
Le projet de budget initial 2019 se présente comme suit: recettes totales: 19 332, 08 Mds, soit 15,3% du PIB, Dépenses totales: 22 312, 13 Mds, soit 17,6% du PIB dont 9 663,48 Mds en dépenses d’investissement, soit 7,7% du PIB et solde de base -2 980,05 Mds, soit du -2,4% du PIB.
Selon le ministre du Buget, Ismaël Dioubaté, les recettes budgetaires de l’État, y compris le Fonds national de développement local (FNDL) et l’Aence nationale de financement des collectivités ( ANAFIC), ont connu une augmentation de 16,3% par rapport aux prévision de la Loi de finance rectificative (LFR 2018) adoptée en septembre dernier. Le ministre a assuré que ” le déficit budgétaire, qui s’établit à 2 980, 05 Mds, sera couvert par des ressources de financement à hauteur de 5 042,99 Mds et des charges de financement à hauteur de 2 062, 16 Mds. Le solde budgétaire de base s’était à 0,9% du PIB contre 0,8% dans la loi de finances rectificative 2018″.
Pour sa part, le ministre de l’Fconomie et des Finances a souligné que l’élaboration de la Loi de finance initiale (LFI) a été faite dans un conteste international marqué par un ralentissement de la croissance de l’économie mondiale. En ce qui concerne le consteste national, a indiqué Mamadi Camara, la croissance s’est établi à environ 10% en 2017 contre 10,5% en 2016 et les projections de croissance en 2018 tablent sur 5,8%.
“Ces résultats auraient été bien meilleurs dans un contexte social apaisé. En effet, la récurrence des troubles souciaux et des grèves syndicales en 2018 ont eu des répercussions importantes sur l’activité économique et paralysé les grandes zones de production et de consommation. L’impact de ces événements sur les finances publiques a été particulièrement sensible. La baisse de recettes qui en a résulté a nécessité l’élaboration d’une loi de finance rectificative“, a-t-il souligné.
La ministre du Plan, Mama Kanny Diallo, a mentionné que pour l’exercice 2018, les prévisions de crédits pour les dépenses d’investissements publics se chiffrent à 7.788 milliards de GNF dont 2. 977 milliards de GNF sur les ressources propres soit 38% et 4.811 milliards de Gnf sur les ressources extérieures soit près de 62%.
“Au 30 juin 2018, les dépenses d’investissements publics (tout financement confondu) ont été exécutés à hauteur de 940,1 milliards de Gnf contre 1.582,6 milliards de Gnf prévus dans le plan d’engagement soit un taux d’exécution de 59,4% . Les dépenses exécutées sur ressources propres s’élèvent à 80,5 milliards de Gnf soit 5% contre 767, 4 milliards de Gnf sur ressources extérieures soit 82%. Le constat ici est que le taux d’exécution des dépenses d’investissements publics sur BND au premier semestre est extrêmement faible. Nous sommes conscients de cette situation que nous nous engageons à corriger au cours des exercices budgétaires futurs par les mesures appropriées suivantes: i) le démarrage à bonne date des engagements. Cette annee, ils ont démarré au mois de mai et ceci très timidement. ii) la mise en place de dispositions pour assurer un fonctionnement inclusif du comité d’engagement, particulièrement en matière de définition et de répartition par secteur et par projet sectoriel des plafonds de crédits à engager“.