Le ministre de la justice ne compte pas se limiter aux poursuites qui a l’habitude de lancer contre toute entité, institution ou personne qui serait en conflit avec la loi. Ce lundi, il a dit ouvertement à qui veut l’entendre que cette mesure pourrait même être appliquée sur n’importe quel ministre du gouvernement de la transition, qui se serait livré au crime économique.
«J’ai pris ma responsabilité et je la prendrais encore. Quand il s’agit de mettre en œuvre la politique du gouvernement à cause de l’impunité, ça n’épargnera personne (…)», a averti le garde des sceaux.
«J’ai dit à monsieur le président de la transition, même si c’est les membres du gouvernement actuel qui tombent dans la délinquance financière, ma main sur le cœur et je regarde le peuple, si je ne poursuis pas, c’est que je ne suis pas digne de moi-même (…)», a exprimé Alphonse Charles Wright.
Le ministre de la justice signale que la politique du gouvernement tel que conçue, «elle n’est pas sélective, elle n’est pas orientée contre quelqu’un. C’est une politique qui touche à des intérêts.»