À son tour de rendre compte ce lundi 4 février, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a exhibé à la presse d’énormes défis que son département s’est fixé de relever. Face à une faible capacité de mobilisation des ressources extérieures, une absence de conseils d’administration dans les Instituts de l’Enseignement Supérieur(IES) et les Instituts de Recherche Supérieure (IRS) et une insuffisance et sous qualification des enseignants-chercheurs, Abdoulaye Yéro Baldé a pris l’engagement d’apporter des solutions aux manquements dans son département.
Abdoulaye Yéro Baldé a d’abord fait l’état des lieux de son département, des manquements et autres insuffisances que regorge le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
Insuffisance et vétusté des infrastructures et équipements, non maîtrise des effectifs des étudiants, absence de vision stratégique, faible capacité de mobilisation des ressources extérieurs, absence de conseils d’administration dans les IES et IRS, insuffisance et sous qualification des enseignants-chercheurs(…), voici ces quelques difficultés du département du ministre Yéro Baldé.
Ces manques à gagner constituent pour le ministre en charge de l’enseignement supérieur des perspectives. C’est pourquoi, rassure Abdoulaye Yéro Baldé, le département compte améliorer les Infrastructures universitaires, la sécurisation des domaines des IES et IRS, construire et équiper la bibliothèque centrale et des classes préparatoires.
Dans la série innovation, il prévoit de mettre en place une politique nationale de la recherche et de l’innovation technologique, ainsi que la création de l’Académie des sciences de Guinée.
Dans les prochains jours, le ministère de l’enseignement supérieur envisage de mettre en place des plateformes pour la sécurisation des diplômes, le contrôle des présences et des activités pédagogiques, la finalisation de l’étude sur le schéma directeur informatique du ministère, la poursuite de la révision des textes, et celle du recensement biométrique et bancarisation des bourses.