Le processus est annoncé à travers des rumeurs mais jusque-là pas officialisé. En attendant, ils sont nombreux, ces bacheliers de Labé à s’impatienter pour connaître où ils seront orientés pour leur cursus universitaire.
Il faut rappeler que ces futurs nouveaux étudiants avaient rencontré d’énormes difficultés quant aux choix des options, sur la plateforme Gupol.
«La situation reste encore floue. L’année scolaire est courte et ils sont en retard, jusqu’à présent on n’arrive pas à aider les bacheliers avec Gupol. D’autres avaient commencé le processus mais malheureusement, l’application ne fonctionne pas actuellement. C’est un logiciel qui est programmé pour faire les orientations, alors il commence par la personne qui a la plus haute note jusqu’au plus faible, il oriente ceux-ci en fonction des places disponibles dans les universités. Après ça, il envoie certains dans les écoles professionnelles, le processus suivra son cour jusqu’au moment où il n’y aura plus de place et d’autres ne seront pas orientés. Ils ont deux options, aller s’inscrire au privé ou attendre l’année prochaine, mais les autorités doivent trouver une solution pour y remédier à cela au moins pour l’année à venir», a expliqué Adama Baldé, un prestataire dans un cyber de la place.
Après cette problématique, ces bacheliers se retrouvent aujourd’hui dans une autre inquiétude, celle d’être situés sur leurs institutions d’orientation.
Néanmoins, le plus grand souci pour certains, est de ne pas être orientés pour une option contraire à ce qu’ils ont choisie.
Idiatou Diallo, présidente du collectif des élèves de Labé a quant à elle, lancé un appel à l’endroit des autorités éducatives: «la situation ne se passe pas comme on le souhaite. Nous souffrons énormément avec ces orientation, c’est pénible vraiment. Nous demandons aux autorités de nous laisser choisir nos filières, de ne pas nous fatiguer car c’est pas tout le monde qui a les moyens d’être dans les universités privées», a- t-elle plaidé.
Tiguidanké, correspondante de Guinée360 à Labé