Un incendie d’origine électrique a coûté la vie à 5 personnes ce samedi 3 décembre 2022, à Kagbelen – Grand moulin derrière l’école de la police.
Ils étaient sept (7) dans la maison quand l’incendie s’est déclenché. Mais seulement, deux personnes ont survécu, dont la femme de son frère qui était en état de famille. Les flammes et la fumée n’ont pas laissé le choix à Famory Keita, élève en classe de terminale, sa mère, les deux enfants de son frère et la jeune sœur à sa belle-sœur.
Selon les témoignages, il était tard et les secours n’ont pas pu arriver à temps. À cause de l’insécurité tout le monde avait peur. Ils ont cru à une attaque à main armée. Avant de se rendre compte qu’il s’agissait d’un incendie, il était trop tard.
« J’étais couchée quand j’ai entendu un voisin prononcer les noms de Dieu dans les environs de 3 heures. Nous (les voisins à la famille victime), nous nous sommes précipitées vers ce côté. Nous avons effectivement trouvé qu’il y a eu un incendie dans leur bâtiment. Le fils aîné de la famille a tenté de me balancer les clés à travers la fenêtre. J’ai pu ouvrir le salon mais entre-temps, le crochet m’a empêché d’ouvrir la porte véritablement. C’est ainsi que nous avons constaté que le feu a pris de l’ampleur. Bref, ils ont été tous tués. Ils sont au nombre de cinq membres d’une même famille. Nous sommes de bons voisins. On était presque des parents », a expliqué Mabinty Sylla, voisine des victimes.
« Au départ, j’ai tenté d’abord de joindre mon grand frère Sergent-Chef Mory Kéita, qui est au camp à Dubréka, pour pouvoir avoir le numéro des sapeurs-pompiers. Mais malheureusement je n’ai pas pu le joindre à temps. Néanmoins, nos voisins ont fourni l’effort pour appeler les sapeurs-pompiers. Mais avant l’arrivée de ceux-ci, les gens ont beaucoup essayé de maîtriser la flamme, mais nous ne pouvons que nous remettre à la volonté de Dieu. Ainsi va la vie », a raconté Kaba 2 Camara voisin de la famille victime et frère du propriétaire de la maison.
Il faut signaler que les sapeurs pompiers ont accusé un grand retard. Ils seraient venus 3 heures plus tard. Un témoin au moment des faits nous indique qu’ils sont venus à 6 heures, alors qu’ils ont été appelés à 3 heures du matin. Ils précisent que ceux qui sont venus, appartiennent à l’unité de la cimenterie.
Aux dernières nouvelles les survivants sont en soin intensif dans une clinique de la place.