Malgré l’existence du couvre-feu, il se trouve que des boîtes de nuit fonctionnent 24 heures sur 24 dans la capitale guinéenne, accueillant un nombre important d’individus. Le porte-parole de la police nationale a rappelé à cet effet, des mesures strictes contre les détenteurs de ces endroits qui pourraient faire face à la Justice.
En Guinée, l’état d’urgence sanitaire a été prorogé pour une période de 3 mois à compter du mardi 28 juillet sur toute l’étendue du territoire national. Cette recommandation du président de la République fait des mécontentements chez les gestionnaires des boîtes de nuit et autres lieux de distraction, qui par endroits, ne veulent pas céder.
« Depuis la promulgation de l’ordonnance numéro 002, il est instruit que toutes les boîtes de nuit doivent être hermétiquement fermées. Il en est de même que les boîtes américaines. C’est partout où il y a un confinement et les gens sont entre les quatre murs », rappelle le porte-parole de la Police nationale, au micro de nos confrères de Gangan TV.
« Celui qui ouvre les boîtes de nuit, si nous l’interpellons, on va le traduire en justice. Il en est de même pour les clients…Il y a d’autres façons de se divertir. Mais c’est un risque pour les uns et les autres de se retrouver en ces lieux », a martelé le Commissaire Boubacar Kassé.